LE BAISER
Bénie soit cette belle offrande.
Sais-tu seulement combien je rêvais
De te dérober ce précieux baiser ?
Lèvres envoûtantes au miel sacré
En cet instant suspendu
Je me suis effondrée
Devant ta magnificence adorée
Embrasée
Subjuguée
Irradiée de désir
Et cette maudite rage
De ne pour te dévorer…
Rêve inchangé
Aveu sulfureux
Projections d’images et de pensées
Dans cet espace-temps inventé par nous seuls
Et pour quelques secondes seulement
Tu es apparu clé de mes fantasmes fous
Tu me plairas pour toujours
A n’en point douter
Restes tel que tu es
Mon noble chevalier
Et que dans une autre vie
Je sois Ta Destinée.
Susanna Massa